Les sections du SNESUP mobilisées pour le succès du 5 décembre
Cher-es camarades,
Nous avons tous conscience que la casse des retraites préparée par le gouvernement constitue une attaque très grave contre les salariés en général et contre nous, enseignants et enseignants-chercheurs de l’ESR, en particulier. Nous recevons de la direction nationale de notre syndicat des informations et des tracts que nous nous efforçons de diffuser. Cependant, étant donnée l’importance de l’enjeu de cette bataille, nous sommes également conscients de la nécessité d’un profond travail d’information et de mobilisation de tous nos collègues, qui dépasse nos modes plus ordinaires de diffusion de l’information. Or, nous nous interrogeons sur la capacité de la direction nationale à activer les sections dont le rôle est pourtant essentiel pour mobiliser nos collègues. En effet, de récentes déconvenues (faible participation des syndiqués aux votes des congrès du SNESUP [23%] – et de la FSU [13%], participation ridicule à la réunion nationale des secrétaires de section…) et l’absence de mesures pour y remédier (jusqu’au refus d’en faire l’objet d’un débat à la dernière Commission Administrative Nationale de notre syndicat alors que la revitalisation des sections est une urgence), tout ceci nous incite aujourd’hui à diffuser cet appel à la mobilisation des sections dans le but de contribuer au succès du 5 décembre, première étape d’un mouvement appelé à se développer pour vaincre.
Si les attaques du pouvoir sont multiples (retraites, amoindrissement du DUT et confusion public-privé avec le terme de « bachelor », financements aléatoires via des appels à projets chronophages et sélectifs, rapport attaquant le statut des EC…) et se conjuguent avec une politique socialement régressive, de privatisation, de bas salaires, certaines sections réagissent, informent, mobilisent avec divers succès : participation à la grève du 24 septembre malgré un appel national ambigu, AGs d’information sur les retraites, prises de positions locales sur les IUT y compris en se désolidarisant du texte des directeurs d’IUT mais aussi en refusant clairement les baisses d’horaires d’enseignements (à l’opposé de la dernière lettre-flash sur le sujet où on y trouve : « la baisse de 300 heures d’enseignement pourrait être acceptable… » !!!), sensibilisation des étudiants, etc. Ces initiatives doivent se multiplier dans tous les établissements du supérieur afin de réussir le mouvement qui va débuter le 5 décembre et qui se prépare activement dans de nombreuses entreprises et services publics.
Il est urgent, indispensable et possible que le SNESUP, nos sections, remplissent pleinement et efficacement leur rôle d’outil au service des collègues, du service public, contre les politiques régressives. C’est dans ce but que notre collectif trans-tendances « AGIR ! » appelle les syndiqués à l’action.
Unis, combatifs, vigilants : ensemble pour gagner.
Cette lettre s’adresse aux syndiqués, via les secrétaires de sections, car toute expression directe est malheureusement et anormalement verrouillée (refus lors de l’avant-dernière CAN de toute expression des courants de pensée tant électronique que dans le Mensuel syndical !). Merci pour sa diffusion démocratique.
« AGIR ! » , collectif trans-tendances du SNESUP