Journée de travail Agir!-PSL février 2024

Journée de travail Agir!-PSL février 2024

La journée de travail commune à notre « collectif AGIR! » et au courant de pensée « Pour un Syndicalisme de Lutte » a eu lieu samedi 3 février dernier à la bourse du travail à Paris. Elle a permis des échanges et une réflexion sur de nombreux sujets.

Alors que le gouvernement a annoncé un acte II de l’autonomie, il nous semble important de revenir sur la loi LRU qui est à l’origine des principaux maux de l’ESR… Faire connaître cette loi à nos collègues, en analyser les conséquences sur nos conditions de travail et exiger son abrogation ne nous semble pas du tout « anachronique » contrairement à ce que disent certains dirigeants du Snesup. Dans le document joint, nous développons nos arguments afin de nourrir le débat dans notre syndicat : nous vous invitons donc à nous faire part de vos réactions, ainsi qu’à diffuser ce document dans vos sections.

Nous avons évoqué l’expérience des universités dans lesquelles des syndiqués participent activement à la présidence, ce qui permet d’obtenir des résultats, par exemple à Tours : recul de la précarité chez les Biatss, refus des CPJ, …

Nous avons relevé des défaillances au sein de notre syndicat : le secteur consacré à la défense des personnels nous semble délaissé pour les EC ; le secteur Vie syndicale ne joue pas un rôle suffisamment actif pour encourager l’activité des sections ; le combat pour l’égalité de la prime statutaire entre EC et E reste insuffisant, …

Le rapprochement syndical CGT-FSU a été l’objet d’une longue discussion et d’interrogations. Alors que l’éclatement syndical est un facteur de faiblesse, ce rapprochement, certes porteur d’espoir mais engagé par les appareils, interroge : pourquoi les syndiqués découvrent-ils ces tractations par voie de presse, sans information ni discussion dans nos syndicats ? Si l’unité est un bon signe pour les salariés, quelle serait l’orientation d’un syndicalisme rassemblé ? La CGT (idem pour la FSU) est actuellement traversée par des choix opposés, entre des réformistes qui l’orientent vers le syndicalisme européen d’accompagnement et de compromission (la CGT a rejoint la Confédération Européenne des Syndicats, outil d’accompagnement syndical de la construction européenne capitaliste) et des partisans d’un syndicalisme de lutte : rappelons qu’en 2023, le congrès de la CGT a rejeté le rapport d’activité de la direction sortante. Il nous semble donc essentiel que les syndiqués soient informés et consultés : nous demandons qu’un thème de notre prochain congrès de juin 2023 traite de ce sujet.

Nous continuons donc notre action pour un Snesup combatif et démocratique. Nous ne résignons pas au déclin de notre syndicat, déclin que nous expliquons par deux raisons liées :

  • à cause de son manque de combativité et de ses compromissions inhérentes au développement d’un syndicalisme d’accompagnement ;

  • à cause de la dévitalisation des sections.

Notre but reste de revitaliser le SNESUP, c’est-à-dire de le démocratiser et de le rendre plus combatif en développant des analyses de fond, en encourageant l’action des sections, qui sont au plus près des collègues et sont donc aptes à construire des revendications.

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