Compte rendu Agir! de la CAN Snesup du 18/11/2021
CR « Agir ! » de la commission administrative nationale [CAN] du Snesup du 18 novembre 2021
Les élus du collectif AGIR vous rendent compte de l’exercice de leur mandat à la commission nationale du Snesup du 18 novembre 2021. Lors de cette commission, il y avait 33 présents (sur 40 titulaires et 40 suppléants). Pour AGIR, nous étions comme d’habitude au complet (7 présents pour 6 sièges).
Face à l’aggravation des coups portés contre le service public d’enseignement supérieur et de recherche et contre nos conditions de travail, nous sommes intervenus pour appeler la commission administrative nationale à donner au Snesup une orientation plus combative :
Avec d’autres camarades, nous avons ainsi dénoncé le durcissement de la sélection en master, sur le modèle de Parcours Sup.
Nous avons aussi proposé que le Snesup nourrisse, par l’adoption d’un mandat, la mobilisation de la CP-CNU ; si le contenu de ce mandat mérite une discussion importante, il nous semble nécessaire que la commission nationale appuie l’action de nos élus au CNU.
Enfin, nous sommes revenus sur sur le projet d’une campagne de lutte pour les salaires et les carrières. En octobre, suite à une discussion, la commission nationale avait décidé d’une part, de lancer une pétition et, d’autre part, d’opérer une synthèse du bref texte proposé par AS et de l’argumentation précise proposée par Agir. Finalement, il n’y a pas eu de véritable synthèse : notre argumentation est écartée. De plus, l’idée de pétition est repoussée aux calendes grecques puisqu’on nous fait miroiter une pétition intersyndicale : c’est reculer (toujours plus) pour ne jamais sauter ! De nouveau, nous constatons, à la fois, un déni de démocratie à l’intérieur du syndicat et le renoncement à la combativité pour défendre les collègues. Le collectif trans-tendances « Agir ! » ne se résigne pas et appelle les syndiqués dans les sections à engager des initiatives sur ces points essentiels des salaires et des carrières pour répondre aux attentes très fortes des collègues.
Pour protester contre cette manœuvre anti-démocratique et ce manque de combativité, nous avons refusé de voter en faveur de l’appel de la commission nationale.