Expression Agir!-PSL dans le journal mensuel du Snesup

Expression Agir!-PSL dans le journal mensuel du Snesup

AGIR collectivement, débattre librement, lutter résolument !

Notre syndicat doit être un outil de rassemblement, de mobilisation, de convergence des luttes. Cela suppose que les réunions de syndiqué·es soient de véritables espaces d’élaboration collective pour analyser la situation, confronter les points de vue, construire des revendications claires et décider ensemble des actions à mener. La démocratie interne n’est pas un supplément d’âme : elle est la condition première d’un syndicalisme de lutte digne de ce nom.

Le webinaire du 10 avril, organisé à l’issue d’un groupe de travail au MESR sur la modification du décret statutaire des PRAG-PRCE, en offre un inquiétant contre-exemple. Alors que ce projet élargit considérablement les obligations de service des enseignant·es, en y intégrant des missions sans lien avec l’enseignement, la délégation du SNESUP-FSU s’est contentée de souligner leur prétendu caractère facultatif. Or, lors de cette visioconférence, les nombreux syndiqué·es connecté·es n’ont pu exprimer leur désaccord ni proposer de riposte : micros coupés, débat interdit, parole confisquée. Il ne s’agissait pas de débattre, mais d’imposer une lecture rassurante d’un texte pourtant dangereux.

Cette logique de verrouillage touche aussi nos instances. La commission administrative nationale ne peut ni voter ni amender son ordre du jour, fixé unilatéralement par le bureau national. Les thèmes du congrès sont imposés : on nous invite à disserter sur le sens de nos métiers, un thème fourre-tout, alors que le gouvernement s’emploie à les vider de leur substance. La véritable question est : quelle orientation voulons-nous pour notre syndicat ? Un syndicat d’accompagnement et de renoncement ou, comme le défend le collectif Agir & PSL, un syndicat de transformation sociale et de conquête ?

Si cette expression est fort courte, c’est parce que l’exécutif du syndicat nous impose ce format étriqué (1800 signes une fois par semestre soit une page par an !).

A noter que dans ce numéro de juin (page 29, bas), la tendance EE-PSO dénonce, tout comme nous, et pour la première fois, les pratiques non démocratiques et le manque de pluralisme à la direction de notre syndicat. Nous ne pouvons que nous réjouir de ne plus être seuls dans cette critique d’un fonctionnement délétère pour le Snesup :

https://www.snesup.fr/sites/default/files/2025-06/mensuel-snesup-ndeg-734.pdf

 

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