Compte rendu Agir! de la CA du Snesup du 13/10/2022

Compte rendu Agir! de la CA du Snesup du 13/10/2022

Les élus du collectif « Agir ! » du Snesup vous rendent compte de la Commission Administrative Nationale du 13 octobre 2022

Les élus AGIR de la CAN sont intervenus sur plusieurs points, notamment les suivants :

Situation et mobilisation sociales

Dans le prolongement de la journée de grève interprofessionnelle du 29 septembre, la mobilisation sociale se poursuit sur les salaires, notamment avec la grève des raffineries. L’intransigeance patronale est relayée par la répression gouvernementale : les réquisitions visent à briser la grève. Mais la mobilisation s’étend à d’autres secteurs et, en réaction aux réquisitions, une journée interprofessionnelle de grève se construit pour le 18 octobre.

Nous avons poussé pour que le Snesup intervienne dans la FSU afin que celle-ci se joigne à l’appel inter-syndical du 18 : un mandat en ce sens a été adopté à l’unanimité par la CAN.
En revanche, l’appel de la CAN ne nous semblant pas suffisamment combatif, les six élus AGIR se sont abstenus, ainsi que notre camarade du courant de pensée « pour uns syndicalisme de lutte » (cette information n’apparaît pas dans l’appel diffusé). Ainsi, à la fin du deuxième paragraphe de l’appel de la CAN, on lit : « le Snesup souligne l’importance de construire les conditions d’un mouvement social d’ensemble pour gagner une augmentation significative des salaires dans tous les secteurs d’activité dans le public comme dans le privé ». Nous avons indiqué que le mouvement social existait déjà grâce à la mobilisation interprofessionnelle du 29 et aux grèves des raffineries, qu’il était en train de s’élargir et qu’il fallait donc évoquer clairement la perspective du 18 pour contribuer à son développement. Nous avons donc proposé la formulation suivante : « le Snesup appelle à participer au mouvement social en construction depuis le 29 septembre et à la journée du 18 octobre ». Mais cette proposition a été écartée.

Dans l’ESR

Prag-Prce : nous sommes intervenus fortement sur ce point
Au congrès de Rennes en juin 2021, après débat, nous avons rappelé nos principes (augmentation du salaire indiciaire, refus des primes, intégration des primes au traitement), nous avons adopté la revendication d’égalité de la prime statutaire entre les EC et les Prag-Prce.
Puis nous sommes intervenus à la CAN pour que le Snesup engage le combat sur ce point, mais en vain.
Face à l’absence d’initiative, la section de l’IUT de Créteil a lancé, il y a quelques mois, une pétition qui a récolté plusieurs centaines de signatures.

1 Ce compte rendu n’est pas un procès-verbal exhaustif.

Mais, en l’absence d’action du Snesup dans son ensemble, d’autres acteurs (ministère, CFDT, association corporatiste et nouveau collectif 384) ont avancé des propositions négatives en s’appuyant sur l’amertume des collègues mais en dévoyant leurs aspirations : accueillies avec joie par le ministère, ces propositions remettent en cause nos statuts et étendent les primes.

Nous avons donc exigé de nouveau que le Snesup intervienne – enfin – en tant que syndicat fondé sur des principes et défendant les Prag-Prce.
Pour l’ensemble des salariés du pays, pour toutes les catégories d’agents de l’ESR, les salaires sont un enjeu essentiel.

Situation des universités et analyse de la politique gouvernementale
Les conditions de travail sont très dégradées et les universités subissent de graves difficultés budgétaires. La situation d’asphyxie montre le caractère néfaste de la LRU. Au-delà, le gouvernement poursuit la casse du service public d’ESR : le fonctionnement des universités est délibérément dégradé, tandis que le gouvernement exalte ‘‘l’excellence’’ qui s’accompagne de la casse des statuts et de la montée de la précarité.

La menace de guerre

Dans le contexte social très chargé, le rapport d’introduction de la secrétaire générale a rappelé l’importance du combat pour la paix. Nous sommes intervenus sur ce point. La guerre se prolonge en Ukraine. Nous condamnons l’agression russe. Au-delà, le prolongement de la guerre aggrave le danger de guerre en raison du choc des impérialismes et de l’augmentation des budgets d’armement.

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