Expression du collectif Agir!-PSL dans le mensuel de juin 2024

 

Le ministère veut réviser le statut des PRAG/PRCE et assimilés. Son objectif est une extension de  leurs missions au prétexte de rendre officielle l’application des référentiels locaux d’équivalence horaire (REH) des EC aux PRAG/PRCE, le service statutaire restant à 384 HTD.

Elargissement des missions = alourdissement du travail !

Ces nouvelles tâches (actuellement non obligatoires, tout est là !), ce sera :

– une pression à faire plus de travail, la plupart du temps en heures comp. sous-payées, permettant d’économiser du personnel.

– une obligation pure et simple pour les collègues en sous-service subi !

– une aggravation du localisme : le REH n’a rien de national et ces tâches seront survalorisées pour les promotions

– un argument pour élargir aux PRAG-PRCE un RIPEC aux dérives individualistes et clientélistes (à la demande d’élus de la CFDT ou du syndicat corporatiste « 384 », certaines universités le pratiquent déjà !).

Le SNESUP doit s’opposer fermement à cette régression !

Face au ministère, assez d’atermoiements : il ne faut pas laisser croire à des « missions non obligatoires » (expression contradictoire dans l’appel de la CAN du 16 mai). Rassurer les collègues alors que le danger est là n’est pas normal. Notre syndicat doit s’opposer à cet alourdissement des tâches conçu pour éviter de recruter à la hauteur des besoins.

Les élus AGIR! et PSL à la commission nationale du SNESUP interviennent pour que notre syndicat (avec la CGT clairement positionnée) s’oppose au ministère, sans compromission, et défende les collègues. Cette modification statutaire n’est pas une avancée sociale !

Ensemble, remettons le SNESUP sur de bonnes voies : renforcez AGIR! et PSL (l’expression des courants de pensée dans le mensuel du SNESUP étant limitée à 1800 signes, retrouvez une analyse plus approfondie ici).