Pour un congrès 2022 du SNESUP représentatif de l’avis des syndiqués, réunissons les sections, débattons et élisons les délégués !

Pour un congrès 2022 du SNESUP représentatif de l’avis des syndiqués, réunissons les sections, débattons et élisons les délégués !

Pour un SNESUP combatif et efficace pour gagner des avancées sociales

Notre syndicat tiendra son congrès d’études les 15 et 16 juin prochains. Même s’il ne s’agit pas d’un congrès d’orientation, ce congrès est très important car c’est un moment important pour la vie démocratique du syndicat où les délégués venus de multiples établissements se rassemblent pour échanger leurs expériences, pour développer – espérons-le et agissons dans ce sens – une dynamique combattive et voter éventuellement de nouveaux mandats revendicatifs.

Le contexte politique actuel, avec la ré-élection de Macron et l’arrivée au ministère de S. Retailleau, est lourd de menaces et de poursuite de la politique de destruction du service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Cette destruction, même si vous la connaissez malheureusement bien, peut se résumer notamment par :

– La poursuite de la politique de non recrutement d’EC et enseignants et BIATSS, contraignant les premiers aux tâches administratives et développant le recours aux vacations et heures complémentaires largement sous-payées.

– Un gouvernement qui continue de saper la fonction publique par l’intermédiaire du blocage de la valeur du point d’indice et donc du salaire statutaire.

– Dans le même temps, un ministère qui communique hypocritement sur une « revalorisation » des enseignants-chercheurs mais par le piège des primes (ne finançant pas la sécurité sociale et ne comptant quasiment pas pour les retraites) et dont certaines, fonctionnelles, sont aléatoires et participent à l’individualisation des salaires.

– Un sous-financement pérenne de la recherche avec un pilotage excessif, inefficace et injuste par la politique des appels à projets chronophages et une pression à la contractualisation.

– Un désengagement insidieux de l’Etat par l’incitation permanente à l’autofinancement des universités via notamment la pression au développement de l’apprentissage, avec comme conséquence la concurrence néfaste entre établissements d’un même service public.

– Une perte d’ambition pour la jeunesse avec remise en cause de la qualité des formations, des diplômes, de leur cohérence, pour tendre vers des « compétences » très utilitaristes, à court terme, avec pour seul objectif la professionnalisation. La dernière et lamentable réforme du bac est en cela révélatrice, avec le saccage qu’a représenté la réduction des mathématiques en lycée ! Tout cela a des conséquences en terme d’adaptation au nouveau public étudiant, avec des difficultés d’exercice du métier, en plus de nos services lourds (les enseignants n’ont bénéficié d’aucune des RTT du monde du travail !).

– Un localisme qui devient la norme dans les promotions, les carrières, les primes… alors qu’il est source d’inégalités, d’injustices, de clientélisme.

Dénonçant le syndicalisme d’accompagnement, notre collectif trans-tendances AGIR ! se bat pour un SNESUP démocratique et combattif, y compris pour gagner des avancées : dans cette perspective, les sections jouent un rôle essentiel. Il est donc important de les réunir pour débattre, prendre des initiatives et, bien sûr, mandater des délégués pour le congrès. Les sections ont aussi besoin de pouvoir s’appuyer sur une orientation nationale claire et efficace. Il est donc important d’agir pour que ce congrès contribue à donner une telle orientation au SNESUP en vue de défendre les collègues et le service public de l’ESR, en réussissant les élections professionnelles à venir.

Collectif trans-tendances AGIR ! – Collectif de Syndicalistes Universitaires Unitaires du SNESUP-FSU

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